Page:Lacombe - Contribution à l’étude de la thermométrie clinique en médecine vétérinaire.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 12 —


Thermomètre clinique.


Peu soucieux des avantages que peut rendre l’usage du thermomètre en médecine vétérinaire, bon nombre de praticiens se sont contentés ou se contentent de l’application de la main pour la détermination de la température, procédé le plus défectueux de tous, car la main n’offre en aucune manière les conditions d’un bon instrument pyrométrique. En raison de son volume, il est difficile de l’adapter à certaines parties du corps qui révèlent mieux que d’autres l’état de la température.

La découverte du thermomètre pouvait seule rendre des services réels. Nous ne décrirons pas tous les appareils thermographiques dont on s’est servi ; nous nous contenterons seulement de faire connaître le thermomètre centigrade que nous avons employé nous-même, celui qui nous a paru avoir le plus d’avantages et que peuvent se procurer les bourses les plus modiques.

Cet instrument, étant bien connu de tout le monde, nous n’en donnerons pas une longue description. Nous rappellerons seulement que la cuvette est petite, et, par conséquent, rapidement chauffée, que la graduation est assez espacée pour permettre de lire facilement les dixièmes de degré, condition indispensable. Enfin, la cuvette a trois