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quentes convulsions dans les muscles crolaphites, ceux du cou et des oreilles.

La première mensuration nuits donna 35° 7/10. L’animal fut couvert chaudement pour la nuit.

Le lendemain matin, nous enregistrâmes 32° 3/10.

Au moment de la visite, du 8, on fut obligé de le transporter : il était complètement paralysé : les membres flasques rendaient l’animal incapable d’exécuter tout mouvement ; des épingles implantées dans les coussinets plantaires ne réveillèrent aucune douleur.

Nous pûmes remarquer des tensions convulsives du cou ; indice d’efforts de vomissements. Une bave filante s’écoulait de sa gueule en trou verte. Les battements du cœur étaient forts et désordonnés ; le pouls faible, lent et irrégulier. Le nombre des pulsations s’élevait à trente à la minute, la respiration était grande, dix à la minute.

À midi l’animal rendait le dernier souffle : le thermomètre placé au rectum marquait à ce moment 30°. Ce cas nous fournit un exemple caractéristique du type agonique descendant.

Nous avons noté une température beaucoup plus basse dans un cas d’urémie que nous signalons au chapitre de l’étude clinique de la température dans certaines maladies.