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les étudier ne s’étant pas présentée, nous ne ferons que les signaler.


Froid.


Il faut remonter, jusqu’au siècle dernier pour voir l’application du froid prise en considération sérieuse et devenir une véritable méthode thérapeutique. James Currie en est le bouillant défenseur.

« Mes observations thermométriques, dit-il, m’ont, permis de parvenir à une précision dans la direction à imprimer à l’usage des affusions froides, qu’aucun autre moyen ne m’aurait indiquée. »

C’était, donc le thermomètre en main, et s’appuyant non seulement sur les données de la thérapeutique clinique, mais sur le résultat de véritables expériences physiologiques relatives aux effets du froid, que Currie cherchait à vulgariser sa méthode. Il n’ignorait point que d’autres avaient, eu recours au même traitement ; mais ceux-ci n’avaient pas, comme lui, réussi dans leur médication, identique pourtant. Cet échec doit être attribué au manque d’intelligence dans le procédé employé.

Nous allons, en quelques mots, exposer l’action de l’eau. La connaissance dle ses propriétés sédatives et antiphlogistiques est indispensable pour l’interprétation des faits.

Action sédative. — L’action sédative de l’eau est