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malades force le vétérinaire à recourir pour asseoir son diagnostic, à tous les moyens d’investigations à lui fournis, soit par la nature, soit par la fécondé imagination des hommes.

Grâce au thermomètre, le praticien a trouvé un guide, nous dirons presque mathématique.

M. Schmelz a été même jusqu’à considérer la thermométrie comme aussi importante pour le jugement de la marche d’une maladie et pour l’établissement de son diagnostic que l’auscultation et la percussion.

Il y a certainement de l’exagération dans cette assertion ; mais reconnaissons que la thermométrie, unie à la connaissance précise des phénomènes physiologiques révélés par les divers procédés d’investigation, contribuera à établir le diagnostic, à fonder le pronostic et à formuler le traitement des maladies.

En effet, dans chaque maladie, la température tend à suivre une marche particulière, c’est un fait mais ce mode d’évolution de la chaleur ne constitue pas un type absolu, invariable.

Les courbes thermiques qui sont la représentation graphique du cours de la température, expriment seulement la règle, la généralité des cas, le type général dont se rapproche plus ou moins chaque cas individuel.

Il appartient au praticien d’apprécier l’individualité morbide eu égard au type général.

Malheureusement, encore dans notre médecine,