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ces types généraux n’ont pu être établis que pour un nombre de maladies assez restreint ; mais espérons qu’avant longtemps les praticiens venant ajouter leurs observations à celles déjà faites, participeront à tendre ces types plus nombreux.


Valeur diagnostique. Dans le chapitre consacré à l’étude de la fièvre, nous avons indiqué approximativement le degré thermique initial de l’état fébrile 38 à 39 degrés.

La première exploration chez un malade va nous fournir immédiatement un précieux élément de diagnostic quels que soient les autres symptômes présentés par le sujet : c’est l’état fébrile ou l’état algide. Nous voilà déjà renseignés sur la forme pyrexique ou apyrexique de la maladie. Cependant il ne faudrait point se borner à une seule exploration il faut suivre le cours de la maladie. On peut voir déjà à quelles graves erreurs on serait exposé si prenant une seule température, on se croyait autorisé de poser son diagnostic.

Supposons en effet que le premier résultat donne le chiffre 40, c’est avoir le droit de supposer une pneumonie, une pleurite aussi bien que toute autre maladie fébrile ; il faut donc pour tirer quelques profits de ce moyen d’investigation, faire des explorations successives. Dans les cas ordinaires, deux suffisent, une le matin, une le soir.

Le thermomètre peut être mis à contribution pour le diagnostic différentiel de quelques affections qui