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température sous l’influence de divers moyens thérapeutiques, la thermométrie fut délaissée.

Spallanzani (1729-1779), Ch. Martin (1740), J. Hunter (1728-1785), donnèrent d’excellentes relations sur leurs observations.

Les travaux de Hanter portèrent surtout sur la détermination de la température locale. Ce célèbre physiologiste démontra que les animaux peuvent résister parfaitement à de grands abaissements de chaleur, car ils sont pourvus d’une source de calorique suffisant pour lui faire équilibre.

Balgden, Dobson, Lavoisier, Gentil (1815), Edward (1824), vinrent s’ajouter à la série des hommes illustres que nous venons de citer pour faire progresser cette science à peine naissante.

En 1841, le docteur Roger publia son Mémoire sur : les recherches de la température chez les enfants à l’état physiologique. Malheureusement on n’a pas rendu à cet auteur tout ce qui lui revenait

de gloire pour ses patientes recherches. Wunderlich, voulant rabaisser les travaux faits par les Français bien antérieurement aux siens, dit, en parlant des écrits du docteur français cité plus haut : « les recherches de Roger sur la température chez les enfants sont très-intéressantes, quoique exécutées sur un plan trop restreint et dépourvues en parties de précautions qui garantissent la certitude des résultats. »

S’il est vrai que la certitude des résultats ne soit pas acquise au docteur Roger, comment se fait-il