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pour imprimer ce qu’il appelait des trouvailles. » Sauf en ce qui concerne les Etrennes aux Sots je pense, avec M. Ledieu, que le Bibliophile Jacob a mis trop de zèle à grossir le bagage poétique de Millevoye.


Poésies de Millevoye mises en musique depuis 1816.


L’Amitié, nocturne à deux voix, musique d’Alphonse Fontvanne (1820). A Paris, chez J.-J. de Momigny, boulevart Poissonnière.

La Chute des feuilles, musique de Charles de Bange. Paris, Challiot et Cie, éditeurs, rue Saint-Honoré, 376.

Rose d’amour, musique de Georges Bizet (Feuilles d’album), dédié à madame Marie Trélat (1872). Paris, au Ménestrel, 2 bis rue Vivienne.

La Fauvette, musique de Georges Bizet, sons ce titre : Vieille Chanson. Dédiée à Mlle  Miolan Carvalho. Paris, Choudens.

Rose d’amour, musique de Louis Diémer. Paris, Durand, Schœnewerk et Cie.

Berlioz a écrit, dans sa jeunesse, une cantate sur les paroles de l’Arabe au tombeau de son coursier. Cette œuvre n’a jamais été publiée. [1]


Les Manuscrits de Millevoye.


Avant de terminer cette bibliographie, je donnerai la liste des manuscrits de Millevoye qui, à ma connaissance, ont été conservés [2].

  1. Cf. Adolphe Boschot, La Jeunesse d’un romantique, Hector Berlioz, Plon, in-16, 1906. p. 104 et suiv.
  2. La plupart des manuscrits venus, après la mort du poète, aux mains de ceux qui préparèrent l’édition de 1822, et rendus ensuite à la veuve de Millevoye, furent plus tard égarés ou dérobés dans un déménagement.

    Parmi les manuscrits perdus d’ouvrages inédits, on peut regretter la tragédie d’Antigone, dont une scène figure dans les notes de la seconde édition de l’Amour maternel. Millevoye avait envoyé cette pièce à la Comédie-Française. On a de lui plusieurs billets à l’acteur Lafon qui le prouvent (cf. Catal. de vente des autogr. de la collection Hervey, 1854, et d’une coll. anonyme, 1856). La pièce fut lue, reçue, puis retirée je ne sais pour quelles raisons. Les archives du théâtre ne la possèdent point. Le Bibliophile Jacob l’avait cherchée vainement avant moi. (Voir la préface de l’éd. de 1880, p. iv. Un appel aux lecteurs de l’Intermédiaire (10 nov. 1877) n’a donné aucun résultat.