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de la chaîne animale.

ont quatre, dont toutes, ou deux seulement, servent au vol. Ceux du septième et du huitième n’ont plus que deux ailes, ou en manquent par avortement. Les larves des insectes des deux derniers ordres n’ont point de pattes, et ressemblent à des vers.

Il paroît que les insectes sont les derniers animaux qui offrent une génération sexuelle bien distincte, et qui soient vraisemblablement ovipares.

Enfin, nous verrons que les insectes sont infiniment curieux, par les particularités relatives à ce qu’on nomme leur industrie ; mais que cette industrie prétendue n’est nullement le produit d’aucune pensée, c’est-à-dire, d’aucune combinaison d’idées de leur part.


Observation.


Autant les poissons, parmi les vertébrés, présentent, dans leur conformation générale et dans les anomalies relatives à la progression de la composition d’organisation, le produit de l’influence du milieu qu’ils habitent ; autant les insectes, parmi les invertébrés, offrent, dans leur forme, leur organisation et leurs métamorphoses, le résultat évident de l’influence de l’air dans lequel ils vivent, et dans le sein duquel la plupart s’élancent et se soutiennent habituellement comme les oiseaux.