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des animaux.

contrer ce perfectionnement de l’organisation.

Le propre de tous les insectes est d’avoir des ailes dans leur état parfait ; en sorte que ceux qui en manquent, n’en sont privés que par un avortement qui est devenu habituel et constant.

Observations.

Dans le tableau que je vais présenter, les genres sont réduits à un nombre considérablement inférieur à celui des genres que l’on a formés parmi les animaux de cette classe. L’intérêt de l’étude, la simplicité et la clarté de la méthode m’ont paru exiger cette réduction, qui ne va pas au point de nuire à la connoissance des objets. Employer toutes les particularités que l’on peut saisir dans les caractères des animaux et des plantes pour multiplier les genres à l’infini, c’est, comme je l’ai déjà dit, encombrer et obscurcir la science au lieu de la servir ; c’est en rendre l’étude tellement compliquée et difficile, qu’elle ne devient alors praticable que pour ceux qui voudroient consacrer leur vie entière à connoître l’immense nomenclature et les caractères minutieux employés pour les distinctions exécutées parmi ces animaux.