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latérales et inférieure, avec les circonvolutions intestinales.

Son extrémité antérieure se continue avec les cornes et la postérieure est séparée du vagin par un rétrécissement que l’on désigne sous le nom de col de l’utérus. En outre, il reçoit sur les côtés de sa face inférieure, l’insertion des ligaments larges.

Les cornes sont deux espèces de cylindres creux, situées en avant du corps, au milieu des circonvolutions intestinales. Elles offrent deux courbures, dont l’une, la supérieure, la plus grande, est convexe ; l’autre, ou l’inférieure, est concave, et donne attache aux ligaments larges, moyens de fixité de l’utérus.

L’intérieur de la matrice de la vache, présente de petits tubercules arrondis que l’on désigne sous le nom de cotylédons, au nombre de soixante environ, qui, par leur agencement avec les membranes du fœtus, sont destinés à lui fournir les éléments nécessaires à son développement.

Le corps de la matrice se prolonge au fond du vagin et forme une saillie assez prononcée, dans laquelle est percée l’ouverture qui fait communiquer la cavité utérine avec le vagin. C’est autour de cette ouverture que la muqueuse présente des plis transversaux offrant l’aspect d’une fleur radiée. Aussi est-ce pour cela qu’on désigne cette saillie sous le nom de fleur épanouie. Chez la femme, elle porte le nom de museau de tanche.

Les parois de la matrice sont formées de trois membranes : une externe séreuse, fournie par le péritoine, une moyenne charnue, et enfin une interne muqueuse qui, par son épaississement, forme les cotylédons.

L’anatomie de la matrice ayant été sommairement indiquée, voyons quelles en sont les fonctions, Comme nous l’avons déjà dit, l’utérus est un réservoir dans lequel arrive