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jusqu’à la nature du vêtement, de l’ameublement et de la cuisine, les heures des repas, du travail, du lever et du coucher. L’État est tout et fait tout. Il est boulanger, boucher, restaurateur, etc. Les citoyens obéissent sans peine, car chaque chose est ordonnée pour le plus grand avantage de tous ; en cas de tyrannie, les plaintes peuvent, d’ailleurs, se faire jour dans les assemblées populaires et par des pétitions. Voilà, en substance, le Voyage en Icarie. Il parut à une époque où les passions politiques étaient fortement surexcitées, et il trouva bientôt dans la classe ouvrière un grand nombre d’adhésions. Cabet vit venir à lui une partie des communistes qui reconnaissaient pour chef Buonarotti ; les autres, qui lui reprochaient de trop sacrifier la liberté individuelle, refusèrent d’admettre sa théorie. Il y eut scission. On comptait alors trois fractions bien tranchées dans le parti : les babouvistes purs, élèves de Buonarotti et de Charles Teste, et qui n’allaient pas plus loin ; les humanitaires, qui poussaient les conséquences du communisme jusqu’à faire table rase de la famille et du mariage ; enfin, les icariens, qui se rattachaient sans réserve au système de Cabet. Ces derniers, raisonnant moins que les autres, avaient plus de discipline ; un chef actif et influent était à leur tête. Ils firent des progrès très-rapides. À Paris et dans chaque grande ville des départements ils comptaient des groupes nombreux. En 1847, Cabet voulut mettre ses théories en pratique. Plusieurs centaines de ses partisans émigrèrent dans ce but en Amérique et n’établirent d’abord au Texas, puis à Nanroo. V. Cabet.

Le Voyage en Icarie est écrit en assez mauvais style. Il n’en a pas moins eu de nombreuses éditions. La cinquième parut en 1848.

ICARIEN, IENNE udj. C-ka-riain, iè-nerad. Icare). Qui tient, qui a rapport à Icare : L’audace icaiîiennk.

— Géogr. Qui appartient à l’île d’Icariutn : La population icarienne.

— Philos, soc. Qui appartient à l’Icarie de Cabet ou à sa doctrine ; La colonie icarienne.

— Suhstantiv. Habitant de l’Ile d’Icarium. Il l’artisan du système de Cabet.

ICARIENNE (mer), partie de la mer Egée qui environne 1 ancienne lie d’Icarie, et dans laquelle tomba Icare, qui lui donna son nom.

ICASTIQU5 adj. C-ka-sti-ke — du gr. ci/con, image). Naturel, sans déguisement, sans embellissement : Doit-on préférer te genre icastique au funtastique ? représenter les hommes comme ils sont, ou comme its devraient être ? (Trév.) il Vieux mot.

ICAUNA, nom ancien de I’Yonne.

ICCA, ville de l’Espagne ancienne, dans la Tarraconaise, capitale des Iaecetans, sur le versant méridional des Pyrénées. C’est aujourd’hui Jaca.

ICCIODURUM, nom ancien d’IssoiEB.

ICCIUS PORTUS, nom d’une ville maritime de la Gaule septentrionale. V. Itius.

ICCO, ville du Brésil, prov. et à 112 kilom. S.-E. de Céara, à 34 kilom. N. de Crato, sur la rive droite du Salgado ; 3,000 hab. Climat brûlant. Industrie agricole ; récolte et commerce de riz ; millet et fruits excellents. Élève de bestiaux.

ICELUI, ICELLE pronom démonstr. (i-se-lui, i-sè-le — rad. celui, celle). Celui-là, celle-là, la personne ou la chose dont on vient de parler : J’ai le billet, et, en vertu d’icelui, une bonne sentence par corps. (Regnard.) Les domestiques assassinent assez volontiers leurs maîtres, sous le prétexte moral de mettre les bijoux et l’argent d’iceux à la caisse d’épargne. (A. Karr.)

Je vais, sans rien omettre et sans prévariquer,
Compendieusement énoncer, expliquer.
Exposer à vos yeux l’idée universelle
De la cause et des faits renfermés en icelle.
Racine.
Quand avons-nous manqué d’aboyer au larron !
Témoin trois procureurs, dont icelui Citron
A déchiré la robe.....
Racine.

— Rem. Ce mot ne s’emploie plus aujourd’hui qu’en style de pratique ou par plaisanterie.

ICÈNES, en latin Iceni, peuple de l’ancienne Grande-Bretagne, dans la Flavie Césarienne ; villes principales : Icenorum oppidum (auj. Ixworth), Icenorum venta (auj. Caster, près de Norwich). Les Icènes, soumis volontairement à Tibère, se révoltèrent sous l’empereur Néron. V. Boadicère.

ICHIM, rivière de la Russie d’Asie. Elle descend du versant septentrional des monts Tchingis-Tau, coule d’abord de l’E. À l’0., puis au N., entre dans le gouvernement d’Omsk, traverse un vaste steppe auquel elle donne son nom, baigne Petropavlovsk, Ichim et se jette au S.-E. deTobotsk dans l’Irtisch, après avoir reçu plusieurs affluents. Cours d’environ 1,780 kilom.

1C11151, ville de la Russie d’Asie, gouvernement ce à 342 kilom. S. de Tobolsk, sur la rivière d’Ichim, ch.-l. de district ; 2,072 hab. Commerce de pelleteries et de bestiaux. Avant 17&2, ce n’était qu’un simple poste militaire contre les Kirghiz.

ICPIN CHNANTHE s. m. C-knan-te — du gr. ichnos, trace ; qntkos, fleur). Bot. Genre de plantes, de la famille des graminées, tribu des panicées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Amérique tropicale.

ICHNÉE s. f. C-kné). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, ’de la famille des maîacodermes, tribu des clairones, dont l’espèce type habite le Brésil.

ICHNESTOME s. f. C-knè-sto-me — du gr. ichnos, trace ; stoma, bouche). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des lamellicornes, tribu des scarabées, formé aux dépens des cétoines.

1CHNEUMIE s. f. C-kneu-mî — du gr. ichneuô, je chasse). Mamm. Genre de mammifères carnivores, voisin des mangoustes.

— Encycl. Les ichneumies forment un petit genre de carnassiers, intermédiaire entre les mangoustes ou ichneumons et les cynietis. Elles ont les membres assez élevés ; cinq doigts à chaque pied ; les paumes et les plantes en très-grande partie velues ; la queue longue ; le pelage composé de deux sortes de poils, les uns longs, rudes et soyeux, les autres doux, laineux et pius abondants. Ces animaux sont répandus dans la majeure partie de l’Afrique ; ils vivent dans des terriers, et sont à la fois insectivores et carnivores. Ce genre renferme trois ou quatre espèces, dont la plus connue est Yichneumie. ou mangouste à queue blanche.

ICHNEUMON s. m. C-kneu-mon — gr. ichneumôn ; de ichneuô, fureter, suivre ia piste, de ichnos, piste, trace, qui vient, selon Curtius, d’un radical l’A: pour Fik, lequel est dans le verbe eikeien, faire place, se retirer, et répond à la racine sanscrite vik, séparer, d’où aussi le latin vito, pour vicito, j’évite ; l’ancien Scandinave viki, ancien haut allemand wichu, allemand weichen, faire place, se retirer ; ancien haut allemand wehsal, allemand wechset, vicissitude, changement, alternative ; l’ancien haut allemand vehha, allemand woche, semaine, etc.). Mamm. Syn. de mangouste, genre de mammifères carnassiers : Z’ichneumon ne saurai ! souffrir le vent. (V. de Bomare.) jC’ichneumon est un animal craintif et défiant. (J. Lévêque.)

— Entom. Genre d’insectes hyménoptères, type de la famille des ichneumoniens, comprenant un grand nombre d’espèces, la plupart d’Europe : On trouve des ichneumons pendant toute l’année. (Boso.) À l’étal parfait, tes ichneumons vivent sur les fleurs. (Percheron.)

— Encycl. Les ichneumons sont des insectes généralement de petite taille, à tête transversale non prolongée en forme de museau, à antennes sétacées, à abdomen allongé, étroit aux deux bouts, muni, k sen extrémité postérieure) d’une tarière composée, chez les femelles, de trois longues soies. Ce dernier organe, qui caractérise surtout les ichneumons., se compose d’une pièce principale, qui est la tarière proprement dite, de consistance cornée, élastique, et de deux autres parties accolées dessus par les côtés, ce sont les four^ reauxdetla tarière ; quand ils la recouvrent dans toute sa longueur, la tarière de l’insecte parait composée d’une seule pièce ; quand ils sont plus courts que celle-ci, la tarière les dépasse, et paraît alors composée de deux pièces ; mais, dans la plupart des cas, ils s’écartent de manière à former avec elle une sorte de trident, et elle semble composée de trois pièces distinctes. Quoi qu’il en soit, cet organe n’est pas aussi simple qu’il paraît au premier coup d’œil ; son extrémité présente de chaque côté sept ou huit dentelures en forme de dents de scie.

À l’état de larve, les ichneumons vivent aux dépens d’autres insectes dans les corps desquels les femelles ont déposé leurs œufs ; de là leur nom générique, par allusion à Yichneumon (mangouste) vénéré chez les anciens Égyptiens. À l’état parfait, ils vivent sur les fleurs. Les femelles, sans cesse occupées à la recherche de leurs victimes, sont dans un état d’agitation continuelle. On les voit presque toujours courant avec vivacité, d’autres fois voletant, en agitant vivement leurs antennes, ce qui leur a valu le nom vulgaire de mouches vibrantes. Elles regardent dans les moindres trous, entre les feuilles, partout où elles espèrent faire ilne bonne rencontre. Les espèces à tarière courte déposent leurs œufs sur ou dans le corps des chenilles ; mais elles ne les tuent pas pour cela, les œufs étant introduits dans le tissu graisseux. Les espèces à longue tarière l’introduisent dans les fentes des arbres, sous les écorces où elles espèrent trouver quelques chrysalides, et il faut que celles-ci soient cachées bien profondément pour que Yichneumon ne puisse les atteindre ; dans ce cas, l’insecte élève son corps sur ses jambes de derrière, et la tarière se trouve presque perpendiculaire au corps. Cet instrument, quoique très-délié, peut pénétrer dans des substances très-dures, puisqu’il parvient à percer l’enduit des nids des abeilles maçonnes ; pour cela, la femelle, couchée entre ses pattes, le fait sortir en avant de sa tète, et, par des mouvements de droite et de gauche, parvient à introduire son oviducte, et dépose ses œufs dans le nid. Les araignées même deviennent ainsi le nid et la proie de ces insectes. Les larves des ichneumons sont apodes,

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blanchâtres, ridées. Ecloses dans le corps des chenilles, elles ont grand soin de ne jamais attaquer les viscères essentiels de celles-ci, car elles les feraient périr, et à leur tour « mourraient de faim ; leur instinct les porte à n’attaquer aucun des organes essentiels à la vie. Elles se contentent de dévorer le tissu graisseux, qui est très-abondant chez les larves d’insectes, surtout au moment où elles vont passer à l’état de nymphe ; les larves et chenilles ainsi attaquées continuent à vivre et à croître comme à l’ordinaire ; elles se transforment même en nymphes, mais n’arrivent guère à l’état parfait. « On en voit néanmoins des exemples, dit A. Percheron, et il est plus facile de croire à cette manière d’envisager les choses, que de croire que les insectes ont été attaqués à l’état parfait, quand on sait combien, en général, ils vivent peu de temps sous ce dernier état, et qu’il faut encore un espace de temps assez considérable pour qu’une larve acquière tout son accroissement. »

Quand les larves â’icheumon sont arrivées au terme de leur développement, elles se transforment en nj’mphes ; mais ce changement ne s’opère pas de la même manière chez toutes les espèces. Quelques-unes percent la peau des chenilles aux dépens desquelles elles ont vécu, et so filent autour d’elles une petite coque blanche ou jaunâtre, entourée d’une sorte de bourre. D’autres filent également leur coque auprès de l’insecte qui les a nourries, mais avec cette particularité que chaque larve qui sort s’appuie sur la coque voisine pour faire la sienne. Il en est une qui agglomère ces coques de manière à leur donner l’apparence d un petit rayon de miel ; elle se trouve dans les ruches, et parait vivre aux dépens des chenilles de la gallérie de la cire. On trouve souvent sur les graminées des amas de coques pareilles à celles que nous venons de signaler ; d’autres espèces plus grosses se trouvent, soit solitaires, soit en petit nombre, dans le corps de la même chenille ; celles-là font leur coque dans l’intérieur même du corps de l’animal ; d’autres enfin s’y métamorphosent sans faire de coques. Enfin, il en est une plus curieuse par la position singulière que lui donne l’insecte.

« Qu’on se figure, dit encore A. Percheron, un petit’œuf aussi gros des deux bouts, souvent rayé transversalement de ditférentes couleurs et suspendu à une feuille ou à une branche par un fil assez long, et l’on en aura une idée suffisante ; mais le plus extraordinaire, c’est que cette coque a la faculté de faire des sauts prodigieux, puisqu’elle peut quelquefois s’élever à quatre pouces de haut. • Le but et la cause de ce phénomène n’ont pas encore reçu d’explication’ satisfaisante.

La soie dont les ichneumons font leurs coques n’est pas de la même couleur chez toutes les espèces ; un fait très-remarquable, c’est que ces coques sont composées quelquefois de soies de différentes couleurs, qui sont quelquefois aussi disposées par bandes. On a essayé d’expliquer ce dernier fait, en disant que, la soie extérieure étant jaune et l’intérieure brune, l’insecte a fortifié davantage les extrémités ou certaines places du milieu, et que, quand il est venu à employer la portion de sa soie qui est brune, la transparence de la coque il certaines places a permis d’apercevoir celle-ci, tandis que l’opacité des autres parties ne la laissait pas voir assez distinctement.

Certaines espèces très-petites A’ichnevmons déposent leurs œufs dans les œufs mêmes d’autres insectes. Mais à quelque état qu’ils attaquent leurs victimes, les lépidoptères, par exemple, on voit un hyménoptère sortir de la chrysalide d’un papillon. « Avant, dit M. Blanchard, que de nombreuses observations soient venues démontrer clairement que ces hyménoptères étaient parasites des larves des nymphes, certains anciens auteurs donnaient à ce fait singulier les explications les plus bizarres. Aujourd’hui, rien n’est plus connu ; mais les entomologistes qui élèvent des chenilles sont souvent fort désappointés en voyant un ichneumôn éclore de la chrysalide. ■

Les ichneumons sont au nombre des auxiliaires les plus précieux de l’agriculture, par la destruction qu’ils font des insectes nuisibles. Citons-en un exemple frappant. On connaît le papillon du chou ; sa chenille attaque cette plante potagère, très-répandue partout, mais qui serait infailliblement anéantie en peu d’années, si Yichneumon ne s’opposait aux ravages de la chenille. Voici à ce sujet une observation rapportée par M. Blanchard. Deux cents chenilles ayant été récoltées sur des choux avant d’avoir atteint leur complet développement, trois d’entre elles seulement ont donné des papillons ; toutes les autres avaient été attaquées par des ichneumons. Les plantes potagères, les arbres fruitiers et forestiers sont aussi préservés par ces précieux hyménoptères. Les intermittences que l’on observe dans le nombre des parasites, suivant les années, s’expliquent facilement : quand les insectes phytophages sont devenus très-nombreux, les parasites se multiplient aussi beaucoup ; mais l’année suivante, les femelles de ceux-ci ne trouvent plus assez abondamment l’espèce où elles doivent déposer leurs œu.fs, et meurent sans avoir pu assurer la propagation de leur race. Les parasites devenant rares par ce fait, les phytophages se multiplient de nouveau, jusqu’à ce

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que leurs ennemis viennent mettre un nouveau point d’arrêt. Cette loi a été constatée pour la vigne et pour tous les végétaux qui sont l’objet de grandes cultures.

ICHNEUMONIDE adj. C-kneu-mo-ni-deA’ichneumon, et du gr. eidos, aspect). Entom. Qui ressemble ou se rapporte au genre ichneumôn. n On dit aussi ichneumûnidairb.

— s, m. pi. Tribu de la famille des ichneumoniens, ayant pour type le genre ichneumôn.

— Encycl. La famille des ichneumonides ou ichneumoniens est caractérisée surtout par un corps étroit et allongé, une tête verticale, des yeux saillants, des antennes composées d’un grand nombre d’articles, des mandibules courtes, sans dentelures internes, des palpes maxillaires de cinq articles au moins, les labiales au moins de trois, une tarière composée de trois soies chez les femelles. Elle comprend les genres Stéphane, pimple, crypte, ophion, ichneumôn, métopie, agathide, bracon, microgastre, helcon, chélone et sigalphe, qui ont été subdivisés à leur tour par les auteurs modernes. Les mœurs de ces insectes sont celles des ichneumons.

ICHNEUMONIEN, IENNE adj. C-kneu-moniain, iè-ne — rad. ichneumôn). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre ichneumôn. n On dit aussi ichneumôn-, one et ichneu-

MONOÏDE.

— s. m. pi. Famille d’insectes hyménoptères, ayant pour type le genre ichneumôn : Quelquefois les chenilles attaquées par tes ichneumoniens se changent en chrysalides. (E. Blanchard.) il On dit aussi ichneumones s. f. pi. : La chasse favorite des ichneumones est celle qu’elles font aux araignées. (V. de Bomare.)

ICHNEUMONITE adj. C-kneu-mo-ni-terad. ichneumôn). Entom. Qui se rapporte au genre ichneumôn.

— s. m. pi. Section de la tribu des ichneumonides, renfermant le genre ichneumôn.

ICBNEUTE s. m. C-kneu-te — du gr. ichneutês, qui suit à la piste). Entom. Genro d’insectes hyménoptères, de la famille des ichneumoniens, tribu des opiites, caractérisé par un abdomen élargi à l’extrémité.

ICBNITE s. m. C-kni-te — du gr. ichnos, trace, vestige). Mamm. Syn. de chéirothé-rion, genre de mammifères fossiles.

ICHNOCARPE s. m. (î-kno-kar-pe — du gr. ichnos, vestige ; Icarpos. fruit). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des apocynées, tribu des échitées, comprenant plusieurs espèces qui croissent dans l’Inde.

ICHNODE s. m. C-kno-de — du gr. ichnos, trace). Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la famille des sténélytres, tribu des œdémérites, dont l’espèce t}’pe habite les États-Unis.

ICHNOGRAPHE s. m. C-kno-gra-fe — du gr. ichnos, trace ; graphô, j’écris). Celui qui trace des plans, des figures ; qui s’occupe d’ichnographie.

ICHNOGRAPHIE s. f. C-kno-gra-fî — du gr. ichnos, trace ; graphô, j’écris) Art de tracer des plans, des figures techniques, il Représentation en plansgéométraux : L ichnographie d’un bâtiment.

ICHNOGRAPHIQDE adj. C-kno-gra-fi-ke — rad. ichnographie). Qui appartient à l’ichnographie : Pian, dessin ichnogkaphique.

ICHNORHINE s. m. C-kno-ri-ne — du gr. ichnos, trace ; rhin, nez). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, comprenant une seule espèce, qui vit au Brésil.

ICHNOZOAIRE s. m. C-kno-zo-è-re — du gr. ichnos, trace ; zoon, animal). Zool. Ebauche d’animal, être qui n’offre que les traits rudirneutaires de l’animalité.

1CIINUSA (du grec ichnos, trace de pied), ancien nom donné à la Sardaigne, parce que cette lie a une forme qu’on a comparée à celle du pied humain.

ICIION (Pierre-Louis), homme politique et conventionnel français, né en Gascogne vers 1750, mort à Thouars en 1839. Supérieur de la maison de l’Oratoire à Condom au moment où éclata la Révolution, il embrassa avec ardeur les idées nouvelles, fut nommé dans le Gers, en 1791, représentant du peuple » l’Assemblée constituante, demanda, en 1792, que les prêtres qui avaient refusé de prêter serment à la constitution fussent privés de leurs émoluments, puis vota pour leur déportation. Réélu à la Convention, Ichon, qui était un des membres influents du club des-Jacobins, se prononça pour la mise en accusation de Louis XVI, dont il vota la mort, reçut diverses missions, devint inspecteur de la loterie de Senlis sous l’Empire, quitta la France comme régicide en 1815 et revint dans sa patrie après la révolution de 1S30.

ICHOR s. m. C-kor — gr. «cAo’r, sang des dieux, humeur). Mythol. Fluide spécial qui. selon Homère, coule, au lieu de sang, dans les veines des dieux.

— Pathol. Sanie, sérosité acre, pus séreux, fétide. Il Sang aqueux qui découle des ulcèrei.

ICHOREUX, EU3E adj. C-ko-reu, eu-zerad. ichor). Pathol. Qui tient de l’ichor : Su-