Page:Latocnaye les causes de la révolution.djvu/167

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Disputer, Lanterner, l’attirail de la guerre,
Porter sabre et fusils, sont les amusemens

De Paris.


Qui ne fait, d’Illion l’histoire sanguinaire ;
Pour venger un affront le Gréc après dix ans
De ses vastes débris, enfin joncha la terre.
Louis est dans vos fers ..... tremblez lâches Brigands
Les Français outragés, ainsi pouraient bien faire

De Paris.


Après lui avoit fait ce petit compliment d’adieu, je quittai la grande ville ; les Français eurent bientôt à déplorer des crimes et des malheurs encore plus grands que tout ce qui était arrivé.

Les villes de la Brie et de la Champagne que je traversai, jouissaient de la plus grande tranquillité, tout paraissait dans le même état qu’avant la révolution ; dans la Bourgogne, le peuple avait montré sa turbulence dans bien des endroits ; Disjon était entierement révolutionaire, on avait détruit las noms du prince de Condé, partout où on les avait trouvé : quelques propriétaires, avaient été obligés de fuir, l’ordre cependant était encore réspécté. Chalons-sur-Saone, était parfaitement tranquille, mais de là à Lyons, on appercevait un ésprit de contention qui n’éxistait nulle autre part qu’en Bretagne.

Sur le bateau public, il y avait une douzaine de prêtres, qui chercherent bientôt à se rapprocher ; un d’eux, questionné sur le nouveau serment, par un qui l’avait prêté,