Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/164

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doucement à Iseult de n’avoir pas su tout lui avouer ; il eût été si heureux de découvrir l’innocence de son ami le plus cher ! L’infortunée ne le comprend pas : d’un œil hagard, elle contemple la dépouille mortelle de Tristan, mais déjà son âme s’est envolée auprès de celle de son amant, et elle expire, transfigurée par la mort bienheureuse, dans les bras de sa fidèle Brangaine.

Le roi Marke bénit les cadavres, au milieu de l’émotion profonde de tous les assistants.



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