Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/363

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ici, c’est un pâtre qui joue sur son chalumeau un chant triste et plaintif, qui servira dans l’orchestre à accompagner une bonne partie du récit de Tristan en délire, après que le pâtre l’aura fait entendre une seconde fois.]

Cet autre motif est spécial au personnage de Kurwenal, dont il dépeint pittoresquement l’allégresse d’abord lorsque Tristan rouvre les yeux, comme plus tard lorsqu’il pense quiseult peut le guérir définitivement.

L’ALLÉGRESSE DE KURWENAL
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[Il apparaîtra encore au moment où Kurwenal s’élance sur la suite du roi Marke pour y trouver la mort, à la fin de la Scène iii.]

Le calme et paisible motif de Karéol, formant une opposition souriante à l’angoisse de l’action, n’apparaît que deux fois, et assez rapprochées, à l’orchestre, pour rappeler à Tristan le temps heureux de sa jeunesse.

KARÉOL
[partition à transcrire]