Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/406

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LA SERVITUDE
[partition à transcrire]

[Cette brève formule restera attachée, pendant tout le cours de la «Tétralogie», aux idées de Servitude, de servage, d’asservissement, et ses emplois seront très fréquents, pour ne pas dire perpétuels.

Si elle est difficile à reconnaître en raison de sa brièveté, en revanche le caractère pénible de son expression la signale toujours à l’attention.]

Au moment où l’Or s’illumine, il est salué par une brillante fanfare, plusieurs fois répétée, qui restera son motif caractéristique,

L’OR

\relative c'' {
\clef F
\key c \major
\time 3/4
\set Staff.midiInstrument = #"trumpet"
\partial 4  d,,8. d16
  g4. (d16)  d16 g8 b8 
  d2.
  }


visiblement dérivé du Rhin, ainsi que le veut la logique, puisque c’est de l’Or du Rhin qu’il s’agit.

Dans l’ensemble chatoyant des trois voix qui suit immédiatement cette apparition de l’Or, il est glorifié par une sorte de cri de joie des nymphes, lequel affecte deux formes différentes, pouvant se présenter séparément ou réunies sans pour cela rien perdre de leur signification, mais ne restant pas plus attaché à leur personne qu’il n’entraînera nécessairement par la suite l’idée de la joie. C’est L’Adoration de l’Or, et rien autre.