Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/409

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[Exemple musical sans titre]


Alberich n’hésite pas longtemps ; se voyant dans l’impossibilité d’atteindre et d’enlacer les agiles nymphes, il tourne son ambition vers la richesse et la puissance ; l’orchestre, écho de sa pensée, murmure sourdement le thème de La Puissance de l’Anneau, suivi de la formule de Renoncement, et dès lors, s’élançant âprement sur le roc, le gravissant, l’escaladant plutôt, il peut s’emparer de ror convoité.

À l’extrême fin de la scène i apparaît pour la première fois le thème spécialement attaché à L’Anneau.

L’ANNEAU
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[Celui-là, bien entendu, traversera l’ouvrage tout entier."]

Scène ii. — Par un procédé fréquent chez Wagner, mais qui trouve ici une de ses plus belles applications, le motif précédent, au moyen d’une suite de transformations insensibles, vient se fondre en celui du Walhalla,