Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/448

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que ne cessera plus jamais d’accompagner le dessin du Sommeil.

Ensuite Le Sort, Le Renoncement à l’Amour, puis, au moment où cesse la parole, Le Sommeil éternel, pendant lequel la Walkyrie s’endort dans les bras du dieu. Et pendant qu’il l’étend sur la roche, place ses armes à ses côtés et la couvre de son bouclier, l’orchestre nous redit dans tout son développement la phrase si touchante du Chant d’adieu, avec les caressants enlacements du Sommeil.

Vient alors l’Incantation du feu. Aussitôt, les motifs changent. C’est d’abord Le Traité, puis les dessins chromatiques de Loge ; encore Le Traité, suivi cette fois des Flammes. Ces deux motifs (Loge et Les Flammes) ne cessent de se poursuivre pendant l’embrasement de la roche, et servent d’accompagnement aux autres, quels qu’ils soient, jusqu’à la chute du rideau. Alors revient encore une fois Le Sommeil éternel, dans la forme arpégée que nous avons prédécemment notée p. 414, puis, cette fois pour ne plus cesser, Le Sommeil de Brünnhilde de plus en plus placide et enveloppant.

Les dernières notes de Wotan pourraient ne pas porter de paroles ; elles reproduisent dans son entier, majestueusement amplifié, le beau motif de Siegfried gardien de