et qui se mélange avec une sorte de reprise en majeur
du Chant du soufflet.
Ici se place un nouveau chant, le Chant de la Forge, rythmé par des coups de marteau sur l’enclume, d’une vérité étonnante ; celui-là n’a que deux couplets, séparés par une réplique de Mime, qui continue ses manipulations malfaisantes.
Le deuxième couplet est à peine achevé lorsque Siegfried plonge de nouveau l’arme encore rouge dans l’eau et s’amuse du bruit qu’elle fait en se refroidissant.
Ensuite, pendant qu’il la termine et l’assujettit dans
sa poignée, la martèle une dernière fois, nous
reconnaissons les motifs de La Forge, de Mime rampant, de
La Fonte de l’acier, de L’Épée, avec de curieux rythmes de deux
et trois mesures, et finalement, lorsque Siegfried brise
l’enclume pour essayer le tranchant de son arme, jaillit
le motif du Fils des bois, qui termine joyeusement l’acte.
2me Acte.
Scène I. — Le Prélude, intimement lié à la scène i, nous fait tout d’abord entendre les rauques rugissements de Fafner, le survivant des deux Géants du prologue, trans-