Page:Lavignac - Le Voyage artistique à Bayreuth, éd7.djvu/529

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Ici commence la 2e partie de l’acte. Parsifal, ignorant la loi du Graal qui veut que sur ses domaines la bête soit sacrée, vient de tuer un cygne ; cette profanation est cause de tout l’émoi. On apporte le cygne mourant au bon Gurnemanz, qui interroge et réprimande sévèrement l’inconscient. Aux premiers mots de sa réponse, son caractère nous est révélé dans toute sa naïveté.

Aux thèmes de La Cène (celui-ci à peine indiqué), de La Foi, qui accompagne toujours les discours de Gurnemanz, de La Brise bienfaisante, se mélange ici un thème nouveau, consistant en deux accords seulement, mais qui est bien nettement associé chez Wagner à l’idée du Cygne, puisqu’il l’a déjà employé dans «. Lohengrin ».

LE CYGNE
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Sensible aux reproches paternels du bon chevalier, Parsifal ému brise son arc et jette ses flèches. Gurnemanz, poursuivant son interrogatoire, n’en peut rien tirer, sinon qu’il se souvient de sa mère, ce qui nous vaut le triste et doux motif d’Herzeleïde,