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  Idée sur les Terres. 195

bientôt d’être comptées au nombre des substances simples ; elles sont les seules de toute cette classe qui n’aient point de tendance à s’unir à l’oxygène, & je suis bien porté à croire que cette indifférence pour l’oxygène, s’il m’est permis de me servir de cette expression, tient à ce qu’elles en sont déjà saturées. Les terres, dans cette manière de voir, seroient des substances simples, peut-être des oxides métalliques oxygénées jusqu’à un certain point. Ce n’est au surplus qu’une simple conjecture que je présente ici. J’espère que le lecteur voudra bien ne pas confondre ce que je donne pour des vérités de fait & d’expérience avec ce qui n’est encore qu’hypothétique.

Je n’ai point fait entrer dans ce tableau les alkalis fixes, tels que la potasse & la soude, parce que ces substances sont évidemment composées, quoiqu’on ignore cependant encore la nature des principes qui entrent dans leur combinaison.