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  Suppression du poids de l’Atmosph. 9

dente par l’expérience qui suit, dont j’ai déjà donné le détail à l’Académie en 1777. (Voyez Mém. page 426).

Pl. VII - Fig. 17

On remplit d’éther sulfurique[1] un petit vase de verre étroit, A, planche VII, fig.17, monté sur son pied P. Ce vase ne doit pas avoir plus de douze à quinze lignes de diamètre & environ deux pouces de hauteur. On couvre ce vase avec une vessie humectée, qu’on assujettit autour du col du vase par un grand nombre de tours de gros fil bien serrés : pour plus grande sûreté, on remet une seconde vessie par-dessus la première, & on l’assujettit de la même manière. Ce vase doit être tellement rempli d’éther qu’il ne reste aucune portion d’air entre la liqueur & la vessie ; on le place ensuite sous le récipient BCD, d’une machine pneumatique dont le haut B doit être garni d’une boîte à cuir, traversée par une tige EF, dont l’extrémité F se termine en une pointe ou lame très-aiguë : à ce même récipient doit être adapté un baromètre GH.

  1. Je donnerai ailleurs la définition de la liqueur qu’on nomme éther, & j’en développerai les propriétés. Je me contenterai de dire dans ce moment, qu’on désigne par ce nom une liqueur inflammable très-volatile, d’une pesanteur spécifique beaucoup moindre que l’eau, & même que l’esprit de vin.