Page:Le Cardonnel - Carmina sacra, 1914.djvu/125

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V


Que vous veniez d’Ombrie ou veniez de Sicile,
Plus sévères ou plus allègrement joyeux :
Avec vous j’ai plané loin d’un temps imbécile.
Mon génie expirant reprit flamme à vos yeux.

Mûrissez, puisqu’enfin toute jeunesse passe ;
Faites revivre en vous les aïeux immortels ;
Transmettez à des fils la beauté de la race ;
Conservez les foyers et gardez les autels.


VI


Doutant de vous revoir dans ma vie incertaine,
J’ai murmuré : sans doute, il en doit être ainsi ;
J’ai crié : vous dont l’œstre a réveillé ma veine,
Au revoir dans la joie éternelle, et merci !