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L’APOLLONIDE.

SCÈNE III


KRÉOUSA, Le Chœur des Femmes.


PREMIÈRE FEMME.

 
Maîtresse, déjà l’ombre est plus haute. Elle effleure
Les sommets qu’un dernier rayon d’or éblouit.


DEUXIÈME FEMME.

Les astres vont briller dans la divine nuit.
Et des souffles glacés tombent du lourd feuillage.
Viens !

Le spectre éclatant d’Apollon passe dans le fond de la scène et disparaît aussitôt.


KRÉOUSA.

                Apollôn ! c’est toi ! c’est ta céleste image !


TROISIÈME FEMME.

Où s’égarent tes yeux ? Vers qui tends-tu les bras ?