Page:Leconte de Lisle - Eschyle (Lemerre, 1872).djvu/64

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tutélaire, un rempart pour les vaincus, et, pour ceux qui fuient, un sanctuaire des Daimones.

Strophe IV.

Puisse la volonté de Zeus nous être vraiment bienveillante ! Elle n’est pas facile à connaître. Elle brille pourtant dans l’obscurité, malgré la noire destinée des races mortelles.

Antistrophe IV.

La destinée se précipite et frappe sûrement, dès qu’elle a été décrétée dans la tête de Zeus ; mais les voies de la Pensée divine, impénétrables aux yeux, sont inaccessibles et enveloppées d’ombre.

Strophe V.

Du haut de leurs tours il précipite les Vivants dans la ruine, et toute force est vaine contre les Daimones. Assise au faîte des demeures sacrées, la Pensée divine accomplit toute sa volonté.

Antistrophe V.

Puisse-t-elle regarder l’insolence des hommes et cette race d’Aigyptos, furieuse et toujours harcelée, à cause de mes noces, par l’inévitable aiguillon du désir et qui maintenant sait enfin sa défaite !

Strophe VI.

Telles sont mes calamités lamentables, mes larmes