Page:Lefèvre-Deumier - Le Clocher de Saint-Marc, 1825.djvu/55

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Ceux que charment ses vers tous empreints de sa vie,
Voudront d’une existence, hélas ! trop tôt ravie,
Rapprocher le premier et le dernier anneau :
La tombe est plus touchante à côté du berceau.
Rendez-lui de Newstead la pensive retraite :
Et vous, que l’ascendant d’une muse inquiète
Sépara de son cœur peu fait pour les humains,
De son dernier séjour retenez les chemins ;
Pardonnez lui vos maux, qu’il ne sut pas éteindre ;
Hélas ! il était grand : c’est assez pour le plaindre.


XXI.


Puisse-t-il reposer ! Si vous pouviez savoir
A quel titre on obtient l’affreux don d’émouvoir,
Le pardon, de vos cœurs, serait prompt à descendre.
Ah ! d’un reproche amer n’agitez point sa cendre :