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III


Le suicide de M. de Morlaines restait inexplicable. C’était un homme de caractère facile, de relations agréables, montrant une gaieté douce ; les paysans disaient de lui : « Il semble tout heureux de vivre. » En réalité, la mort de sa première femme avait été la seule douleur réelle de cette existence partagée tout entière entre les devoirs de sa carrière et les affections de famille.

Ses amis, — et il pouvait appeler de ce nom tous ceux qui l’avaient connu, — étaient accourus aux Petites-Tuileries, à la première nouvelle de la catastrophe. L’un d’eux, un vieillard, son ancien compagnon d’armes, le commandant de Samereuil, pleurait, comme un enfant.

— C’est un acte de folie ! s’écria-t-il.