Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/115

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— Il n’y en a pas d’autre que cet outil-là… qui doit être quelque machine d’anarchisse.

Le commissaire haussa les épaules : perplexe, il s’abstint cependant de toucher à l’objet et interdit à ses hommes tout contact avec lui. Après tout, cette idée d’anarchisme n’était peut-être pas si folle…

D’autant que maintenant on percevait très clairement à l’intérieur du kiosque un halètement, un ronronnement intermittent, comme l’aurait produit le gosier d’un fauve en colère, ou quelque ressort énorme d’une montre ou d’une mécanique quelconque. Cela n’était pas continuel, s’arrêtait, recommençait… mais n’en était pas pour cela plus rassurant…

Le sergent — au coupe-choux — avait été ranimé à grand renfort de kirsch, mais était incapable de fournir la moindre explication sur la nature de ses sensations — qu’on devinait seulement n’avoir pas été des plus agréables.

Que faire ? Heureusement que l’administration a des principes qui lui servent de guide en toute circonstance. En celle-ci, la règle était simple, en référer à ses chefs.

Le commissaire, résolu à suivre ce précepte dont l’observation le dégageait de toute respon-