Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/123

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« M. Lépine, en chapeau melon et en veston, gardait, comme d’ordinaire, une physionomie très calme, avec à la lèvre un sourire quelque peu sceptique. Il en a vu bien d’autres.

« Son calme courage était déjà rassurant pour les groupes de curieux, et on eut toutes les peines du monde à les empêcher de se précipiter, à travers l’issue pratiquée dans la palissade. Il fallut que par quelques-unes de ces paroles énergiques dont il a le secret, notre préfet empêchât une véritable invasion.

« Et, flanqués d’une douzaine de sergents de ville, M. Lépine, M. Loustalot et les attachés au laboratoire municipal restèrent seuls dans le vaste enclos.

« Ils se groupèrent immédiatement autour de l’engin : un des sergents de ville qui, la veille, était entré l’un des premiers et avait examiné l’appareil mystérieux, déclara que, selon lui, il avait légèrement changé de situation. Il aurait, affirma-t-il, tourné sur lui-même et se serait enfoncé de quelques centimètres.

« Il s’agissait d’abord de constater si les effets électriques, observés la veille, se reproduisaient encore. M. Loustalot fit disposer des appareils isolateurs, qui, nous expliqua-t-on,