Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Ma foi non, dit Labergère. Dans notre métier, on va comme on peut.

Sir Athel lui présenta une petite boîte en or, forme tabatière :

— Prenez une de ces boulettes, lui dit-il.

— Qu’est-ce que c’est que ça ?…

— Des pilules Berthelot. Avec une seule de ces boulettes, vous êtes nourri pour plus de vingt-quatre heures.

— La nourriture chimique ! Hum ! enfin j’en serai quitte pour un bon souper en arrivant…

— Je voudrais bien aussi une pilule, dit timidement Bobby qui, depuis qu’il avait entendu le récit de Labergère, se sentait en état d’infériorité manifeste.

— Bah ! mon brave détective, dit le reporter, vous déjeunerez mieux chez vous…

— C’est que… c’est que j’entends bien partir avec vous !

— Vous ! s’écria Sir Athel. À quoi bon ?

— Comment ! à quoi bon ? s’écria Bobby en se redressant. Mais qui donc est le plus intéressé en tout cela ! monsieur Labergère, oubliez-vous que le nom de Bobby a été déshonoré… et que c’est vous, oui, vous, qui avez déversé sur la police britannique et sur son modeste repré-