Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/146

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nique, que je suis, et qui, je le dis avec quelque amertume, a quelques griefs valables contre l’administration française…

— D’autant, ajouta Labergère en riant, que l’aventure de ce brave M. Bobby est étroitement liée à celle de l’engin de Sir Athel…

— Comment cela ?

— En effet, dit Sir Athel, cet engin est un appareil d’aviation… et c’est par lui qu’avait été transporté à Paris un certain Coxward…

— Mon Coxward ! accentua M. Bobby…

— Bien, bien, fit le préfet. Je ne comprends pas tout à fait, mais vous vous expliquerez tout à l’heure. Il est bon que tous les intéressés soient entendus. La commission pourra au moins se prononcer en toute connaissance de cause…

— Quelques minutes seulement, demanda Labergère, pour téléphoner à mon journal… et je suis à vous…

— Faites le plus vite possible. L’automobile est là qui nous amènera promptement à la place Beauvau.

Quelques instants après, l’auto roulait à toute vitesse dans la direction de Paris.

Dix heures venaient de sonner au moment