Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/162

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Des cris éclatèrent, tous s’étaient levés et groupés autour de ce résidu. Ils ne pouvaient plus douter, ils avaient vu, de leurs yeux vu…

— Je crois, dit Sir Athel, qu’un de vos compatriotes, le docteur Lebon, appelle cela la dissociation de la matière…

— Inouï ! stupéfiant ! renversant !… et c’est avec ce petit tube…

Des mains se tendaient vers l’objet que Sir Athel tenait entre le pouce et l’index, comme une tige de fleur.

Il donna un léger tour à une virole et remit le tube dans sa poche, simplement.

— Ne risquons pas d’accident, dit-il. L’objet est d’un maniement fort délicat et son usage nécessite un apprentissage assez long… j’ai mis dix ans, messieurs, à me rendre maître de cette force…

— De quoi est composée cette substance ? Comment l’avez-vous obtenue ?…

— Toutes questions qui nous mèneraient bien loin, répliqua Sir Athel.

— Mais, du moins, comment la nommez-vous ?

— Je l’ai baptisée le vrilium…

— Vrilium ? répétèrent les gens, cherchant