Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/176

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— Ce sont là services qui ne se refusent pas, répondit Labergère, mais je compte bien ne pas avoir à vous le rendre, d’abord parce que nous sortirons sains et saufs de l’aventure et encore parce que, s’il vous arrive quelque malheur, j’en aurai ma large part, étant absolument décidé à ne pas vous lâcher d’une semelle…

— Je n’y consens pas, s’écria vivement Sir Athel. J’ai le droit de disposer de ma vie, mais non pas de celle des autres… je vous remercie d’être venu ici ce matin, mais maintenant je vous prie de vous retirer.

— Jamais de la vie. J’y suis, j’y reste et qui sait ? peut être bien un homme solide et de bon vouloir pourra-t-il vous être d’un utile concours… on a souvent besoin d’un moins savant que soi… enfin, dites tout ce que vous voudrez, je ne bouge pas… par exemple, je serais bien d’avis de renvoyer l’ami Bobby, d’autant que peu habitué au noctambulisme parisien, il doit avoir la tête un peu lourde… Hé, Bobby ?

— Je suis là, dit le détective en s’approchant, et j’attends que vous veuillez bien user de mes services…

— Mon cher Bobby, tu es beau, tu es vaillant, tu portes sur tes épaules la gloire de la