Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/178

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entr’aider les uns les autres. À l’œuvre, maintenant, car on pourrait croire que j’hésite.

Rappelons en quelques mots quelle était la situation.

Presque au milieu du terrain, une excavation en forme de cuvette, à demi remplie de sable et de pierres, et émergeant au milieu le fameux Vriliogire, enfoui jusqu’aux deux tiers de sa hauteur, avec, au-dessus, son toit métallique en forme de casque allemand et sa tige veuve de l’hélice.

Le vriliogire était tétragonal, les parois étant faites de croisillons de métal, et dans l’une d’elles une porte étant ménagée.

Aucune poignée, aucune saillie ne pouvait offrir de prise pour le soulever : et la porte étant fermée, et maintenue dans son cadre par les pierres et le sable qui pesaient sur elle, il semblait impossible qu’à moins d’engins très solides, tels que grues ou vérins, on pût parvenir à le faire sortir de l’étau qui l’enserrait.

Cependant, Sir Athel s’était approché, armé d’outils qui paraissaient de cuivre et lui permettant de toucher l’appareil à distance. Il avait passé sur ses mains et sur ses avant-bras des sortes de longs gants faits d’un tissu métallique