Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/181

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Puis il y eut au sommet du casque qui n’était pas tout à fait dégagé de son support un éclatement bruyant, fulgurant d’étincelles longues de près d’un mètre, véritables lames de feu qui coupaient l’air en dardant vers le ciel…

Puis un craquement formidable…

Et, soudain, le sol s’effondra sur un périmètre de plus de dix mètres… des vagues de sable et de pierre se soulevèrent pour retomber avec un bruit sinistre…

On eût dit qu’un abîme s’ouvrait…

Et, dans cette perturbation effroyable, tout disparut, s’engloutit, l’appareil et les trois hommes…

Un gouffre s’était tout à coup creusé, dans lequel s’éboulaient toutes les terres, tout le sable, toutes les pierres d’alentour…

Et quand, attirés par le fracas de la catastrophe, le préfet, le ministre, les agents accoururent, ils ne virent plus qu’un chaos de pierres et de terres, à une profondeur de plus de dix mètres… et qui s’était refermé sur les malheureux…

Il y eut une clameur de désespoir…

Le malheureux Sir Athel Random avait payé de sa vie l’effort héroïque qu’il avait tenté pour