Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/196

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Assis ? où ? sur quoi ?

Très simplement sur le plancher de son kiosque, de sa guérite, de quelque nom qu’on veuille la nommer.

Brisé ? Ou tout au moins étourdi ? Point. Très calme, très valide et en possession de toutes ses facultés.

Seulement un peu étonné : 1o de se trouver à l’intérieur de son appareil d’aviation, 2o de n’entendre aucun bruit, et de se sentir en pleine et lourde solitude, 3o d’avoir la sensation d’une descente plutôt que d’une chute, sans heurt violent.

Naturellement l’obscurité était profonde et ce n’était qu’à tâtons que sir Athel avait reconnu le plancher et les parois.

Encore n’avait-il hasardé ces gestes qu’avec une infinie précaution ; il savait trop, par expérience, quels périls pouvait présenter une brusquerie de geste dans un local muni de tous côtés d’une machinerie aussi délicate que dangereuse.

Donc il avait pris le parti le plus sage, qui était de se tenir aussi immobile que possible et de réfléchir, aussi nettement et aussi froidement que les circonstances le permettaient.