Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Une ombre passa sur le visage de M. Bobby :

— Si vous le désirez, fit-il d’une voix blanche, je reviendrai à un autre moment.

— Ah non ! par exemple, clama M. Davaine. Monsieur Bobby, je vous tiens pour un parfait gentleman… mais là, sincèrement, je suis on ne peut plus impatient de connaître le véritable motif de votre visite… et si vous pouviez, en deux mots, calmer cette impatience…

À part lui, le policier commençait à se demander très sérieusement s’il n’allait pas jeter cet imbécile au bas de l’escalier.

Quant à M. Bobby, il eut un léger haussement d’épaules.

Les Français, toujours les mêmes ! Frivoles et légers !

Alors, comme sous le déclenchement d’un ressort, il prononça des phrases brèves.

— Vous ne savez pas quel est le mort de l’Obélisque ?

Lavaur eut un sursaut.

— Non, dit le chef de la Sûreté.

— Je le sais…

— Eh bien, parlez, parlez vite…

— Mes promenades m’ont mené à la Morgue… j’ai vu…