Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/226

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fente, très haute, étroite, qui semblait avoir été tranchée dans le roc d’un coup de hache.

— Nous sommes sauvés ! fit Bobby qui était d’humeur optimiste.

— À condition, rectifia Sir Athel, que ce couloir, qui me paraît fort étroit, conduise quelque part.

— Ailleurs vaut mieux qu’ici !…

— Très vrai, approuva Labergère. Et dire qu’au-dessus de nous, il y a de bons Parisiens qui vont, qui trottent, qui blaguent… peut-être dans l’axe de ma tête se trouve-t-il juste une brasserie ! Eh bien ! où diable est passé notre Anglais ?…

En effet, Sir Athel venait de s’engager résolument dans la fente et avait disparu.

— Attendez un peu, cria-t-il, à quoi bon nous risquer tous trois dans cette exploration première ?…

Il y eut un long silence ; puis la voix reprit :

— Venez tous deux !… faites attention, il y a là une descente assez rapide…

— Une descente ! soupira le reporter. Ah ! nous n’aspirons guère à descendre, comme disait le vieux Corneille. Enfin, mon vieux Bobby, qui sait, nous sortirons peut-être d’ici