Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/239

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jusqu’ici, la science n’a pu les calculer ; elle était l’œuvre d’un de ces bouleversements telluriques qui ont accompagné, déterminé la formation de notre sol.

Cette grotte était immense : cherchant à diriger la lumière de sa torche, il n’apercevait au-dessus de lui que des pics aux formes hétéroclites, aiguilles aux arêtes tranchantes, tours carrées comme des castels du moyen âge, plates-formes et balustres suspendus en dehors de toutes les règles de la statique…

En bas, des mamelons, des collines, des blocs d’où des pointes dardaient, comme s’élançant à la rencontre des stalactites qui pendaient des hauteurs.

Aussi des creux profonds, sombres, presque noirs.

Là-bas, aux dernières limites de sa vision, une énorme tache se plaquait sur la blancheur des névés, et une autre, sur le sommet d’un des pics, cachant sa crête et qui lui inspira le souvenir d’une chauve-souris gigantesque.

Alors il s’aperçut que le froid était intense, surtout en comparaison de la température lourde dans laquelle ils étaient si longtemps restés immergés… Et se tournant du côté de