Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/243

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

forces, reprit Sir Athel, de son ton redevenu naturel. Nous avons besoin de sommeil et il nous faudrait trouver un coin où nous n’eussions pas trop froid…

— Nous pouvons rentrer chez nous, hasarda Bobby, désignant de la main l’ouverture par laquelle ils avaient pénétré dans la grotte…

— Je crois que ce nous serait impossible, répondit Athel.

— Pourquoi ?

— Regardez vous-même ; l’aiguille sur laquelle nous sommes est revêtue d’une couche de neige durcie… Examinez bien, et vous verrez que le courant d’air chaud qui vient de l’ouverture a déjà désagrégé la partie glacée qui le reçoit directement… elle ne serait pas assez dure pour nous servir de point d’appui… elle se déroberait sous nos pieds et nous nous briserions dans le vide…

— C’est pardieu vrai ! dit Labergère. Mais alors, peut-être en déblayant la place avec le vrilium — car décidément il est bon à tout — nous pourrions, profitant de ce peu de calorique, installer ici notre chambre à coucher…

— Essayons ! dit Sir Athel.

La flamme de vrilium fit merveille cette fois