Page:Lermina - L’effrayante aventure.djvu/277

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marchait, à la tête d’un corps d’agents, en avant-garde…

Et il se passa alors un fait non moins étrange que les précédents.

À mesure qu’on avançait, on voyait les monstres chanceler, tituber sur leurs jambes monstrueuses, puis s’abattre… L’un d’eux, de sa masse énorme, remplit l’Olympia… un autre, celui de l’Opéra, se traînait jusqu’au groupe de Carpeaux et, ayant levé la tête pour savourer les lignes des danseuses, la laissait retomber…

Le gigantesque oiseau de la Madeleine semblait s’aplatir sur les pierres, puis glissait, et de sa masse flasque, comme vidée, qui tombait, engloutissait les baraques du marché aux fleurs.

L’énorme saurien des Variétés s’écrasait sur les dalles du passage, ayant le long de l’épine dorsale une fluctuation qui à chaque instant diminuait d’intensité… L’Iguanodon de la préfecture, se traînant jusqu’au parapet qu’il essayait de franchir, tournait sur lui-même et tombait dans la Seine, où il écrasait une péniche dont les habitants avaient tout juste le temps de se jeter à l’eau…

Et, de tous côtés, le même phénomène se produisait…