Page:Leroux - Le Parfum de la dame en noir.djvu/29

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entendait le claquement brutal… et puis ce furent les brèves invitations des employés… « En voiture ! Messieurs !… en voiture !… » quelques galopades dernières… le coup de sifflet aigu qui commandait le départ… puis la clameur enrouée de la locomotive, et le convoi se mit en marche… Mais pas de Rouletabille !… Nous en étions si tristes et, aussi, tellement étonnés, que nous restions sur le quai à regarder Mme  Darzac sans penser à lui faire entendre nos souhaits de bon voyage. La fille du professeur Stangerson jeta un long regard sur le quai et, dans le moment que le train commençait à accélérer sa marche, sûre désormais qu’elle ne verrait plus, avant son départ, son petit ami, elle me tendit une enveloppe, par la portière…

— Pour lui ! fit-elle…

Et elle ajouta, soudain, avec une figure envahie d’un si subit effroi, et sur un ton si étrange que je ne pus m’empêcher de songer aux néfastes réflexions de Brignolles :

— Au revoir, mes amis !… ou adieu !