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III

LE PARFUM



Eh bien, m’écriai-je, en sautant de mon lit. Ça ne m’étonne pas !…

— Vous n’avez jamais cru à sa mort ? me demanda Rouletabille avec une émotion telle que je ne pouvais pas me l’expliquer, malgré l’horreur qui se dégageait de la situation, en admettant que nous dussions prendre à la lettre les termes du télégramme de M. Darzac.

— Pas trop, fis-je. Il avait tant besoin de passer pour mort qu’il a pu faire le sacrifice de quelques papiers, lors de la catastrophe de la Dordogne. Mais qu’avez-vous, mon ami ?… Vous paraissez d’une faiblesse extrême. Êtes-vous malade ?…

Rouletabille s’était laissé choir sur une chaise. C’est d’une voix presque tremblante qu’il me confia à son tour qu’il n’avait cru réellement à sa mort qu’une fois la cérémonie