Page:Les poésies de Stéphane Mallarmé.djvu/48

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D’angoisses, gardez-vous la splendeur ignorée
Et le mystère vain de votre être ?

H.

Et le mystère vain de votre être ? Pour moi.

N.

Triste fleur qui croît seule et n’a pas d’autre émoi
Que son ombre dans l’eau vue avec atonie.

H.

Va, garde ta pitié comme ton ironie.

N.

Toutefois expliquez : oh ! non, naïve enfant,
Tombera, le minuit, ce dédain triomphant…