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aussi claire, aussi précise, quoique plus riche, que ceux des meilleurs modèles en ce genre.

Les premières seize mesures, posent la première moitié du thème réligieux, en mi-majeur[1], se cadençant sur sa dominante, dans le régistre inférieur des clarinettes, cors et bassons. La seconde partie[2] en est admirablement modulée par les violoncelles, auxquels se joignent les violons, à la neuvième mesure. Tout le thème est ensuite répété par les cuivres fortissimo, dans le même ton, sur un rhythme plus mouvementé, en triolets croches, constamment accompagné d’une figure diatonique descendante, en triolets double croches. Pendant les seize mesures suivantes, la seconde partie du thème s’achève par les instruments à vent, sur le même rhythme de triolets mezzoforte, diminuendo, et piano ; mais la figure en triolets double croches ne se reproduisant qu’à chaque deuxième mesure, effectue ainsi une diminution du rhythme correspondante à la diminution de sonorité. La reproduction intégrale, seulement assourdie des onze premières mesures, forme la fin de cette introduction, sur un renversement de l’accord de septième diminuée.

L’Allégro commence par indiquer le motif agaçant

  1. Voir au Supplément Nr. 1.
  2. Voir au Supplément Nr. 2.