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mœurs. Il est piquant et instructif, en se rappelant comme contraste les lettres de Fénelon sur ce sujet, de voir ce qu’étoit au XIVe siècle un livre sur l’éducation des filles.

I
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La famille du chevalier de La Tour Landry.

Mais, avant de parler de l’œuvre, il convient de parler de l’auteur, et de rassembler les dates et les faits, si petits et si épars qu’ils soient, qui se rapportent à sa biographie, à celle de ses ancêtres et de ses fils : car, si son nom existe encore, l’on verra que sa descendance directe s’est bientôt éteinte, circonstance qui, en nous fixant une limite rapprochée de lui, nous obligeoit par là même d’aller jusqu’à elle, pour ne rien laisser en dehors de notre sujet. Cette partie généalogique sera la première de cette préface ; nous aurons à parler ensuite de l’ouvrage lui-même, des manuscrits que l’on en connoît, et enfin des éditions et des traductions qui en ont été faites : ce seront les objets tout naturels et aussi nécessaires de trois autres divisions.

Pour la première, deux généalogies manuscrites, conservées aux Manuscrits de la Bibliothèque impériale[1], et qui nous ont été communiquées par M. La-

  1. Toutes deux portent en tête une mention de forme un peu différente, mais de laquelle il résulte qu’elles ont été copiées sur