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LE MIROIR DES JOURS


Il monte en la clarté que la foi lui dévoile ;
Ses ailes sont l’espoir, sa force le désir ;
Il monte, et se repose à la première étoile,
Si la fatigue du bonheur l’a pu saisir !

Heureux si, pour jamais, perdant ce goût de cendre
Que sa bouche reçut de la réalité,
Du sommet de son rêve il ne pouvait descendre
Et vivait dans l’azur pendant l’éternité !