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LE MIROIR DES JOURS


L’APOTHÉOSE


 
Par la vitre embrasée où meurt le soleil rouge
Qui rose la blancheur du rideau transparent,
Je regarde flamber sous l’azur fulgurant
Un arbre dont la tête à demi-chauve bouge.

Et dans cette splendeur baignant sa nudité,
Plein de lumière dont le prisme le colore,
Magnifique, il a l’air de croître dans l’aurore
Et de tremper au ciel son vieux front dévasté !