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LE MIROIR DES JOURS


J’aspire à la clarté, je souffre d’infini !
Malgré ma petitesse, en moi s’ouvrent des ailes
Qui battent vainement au bord de quelque nid,
Avec le grand désir des voûtes éternelles !

Je ne vois rien de bleu, rien de vaste là-haut ;
Au mur gris du brouillard se heurte ma pensée
Qui s’élance, retombe, ainsi qu’un doux oiseau,
Et vaincue, à la fin, gît pleurante et blessée…