Page:Luzel - Contes populaires, volume 1, 1887.djvu/320

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— Puisque le voilà mort, qu’il reste mort, et que celui qui a eu toute la peine reçoive aussi la récompense.

Et elle mit sa main dans la main d’Efflam. Puis, elle dit encore, en montrant du doigt le faux filleul, tout pâle et près de crever de dépit :

— Quant à ce démon, qu’on fasse chauffer un four à blanc, et qu’on l’y jette tout vif !

Ce qui fut fait.

On célébra alors les noces d’Efflam et de la Princesse du Palais-Enchanté, et il y eut, à cette occasion, pendant huit jours pleins, de grands festins et les plus belles fêtes du monde.


Conté par Marguerite Philippe, à Plouaret,
Novembre 1869.


Ce conte est altéré et mélangé et peut aussi bien appartenir au cycle des Voyages vers le Soleil qu’à celui de la Recherche de la Princesse aux Cheveux d'Or.