Charles et sa femme se rendirent ensuite à Paris, dans un beau char doré, qui voyageait à travers les airs. En passant au-dessus du bois qu’habitait le vieil ermite, ils descendirent et s’arrêtèrent un jour près de lui, et l’anachorète baptisa la jeune sorcière.
Quand ils arrivèrent à Paris, le vieux roi était bien malade, près de mourir. Le retour de son fils, qu’il croyait perdu à jamais, et la vue de sa femme, qui était d’une beauté merveilleuse, lui rendirent instantanément la santé.
Et il y eut alors de belles fêtes et de grands festins, où les pauvres aussi ne furent pas oubliés, — comme cela arrive ordinairement aujourd’hui.
Ce conte pourrait aussi bien appartenir au type du Magicien et son valet, ou sa fille ; je l’ai compris dans cette division à cause des femmes volantes.